Avant notre arrivée au Canada nous avions réfléchi aux possibilités qui s’offrirait à nous au retour de notre excursion vers l’Est, et après le départ de Virgule et Virgulette.
Continuer l’aventure, et poursuivre notre découverte du Canada en louant ou achetant d’occasion un « RV » ou similaire. Cela jusqu’à épuisement de nos ressources ou jusqu’à ce que l’envie nous prenne de nous poser.
Ou bien, solution plus raisonnable, chercher un logement là où le travail se trouve, c’est à dire aux alentours de Montréal, capitale économique du Québec.
Nous avons choisi la solution la plus raisonnable, mais aussi la plus confortable : le sédentarisme.
La conseillère de l’établissement bancaire dans lequel nous avons ouvert un compte au Canada, fort sympathique, nous à donné quelques pistes et adresses internet. Nous avons consulté ces annonces immobilières pour voir quel genre de logement nous pourrions trouver, quelles étaient les surfaces moyennes, les loyers moyens et quels services supplémentaires nous pourrions trouver.
Une chose sur laquelle nous étions d’accord, l’appartement que nous avions quitté en France étant très agréable à vivre, il n’était pas question pour nous de faire de concession sur notre futur logement.
Nous cherchions donc un appartement grand, lumineux, bien exposé, calme, et surtout dont les propriétaires acceptent les animaux. Car si en France il est interdit aux propriétaires de refuser à leur locataire un animal, au Canada ils en ont le droit, et c’est plutôt courant.
Trois grand types d’appartements ressortaient de ces annonces.
- La maison typique montréalaise divisée en trois appartements. Un au sous-sol, un au rez-de-chaussée et un au premier étage, accessible de l’extérieur. Le genre d’appartement dans lequel nous logeons actuellement grace au site « Airbnb ». Pas très bien insonorisé, peu d’intimité, et surement difficile à chauffer l’hiver.
- L’appartement classique, comme nous connaissons en France. Une construction datant des années 60-70, une cuisine fermée, et des immeubles pas très jolis vu de d’extérieur.
- Ou sinon, ce qu’ils appellent ici le condo (copropriété). Des appartements beaucoup plus récents, avec en prime un éventail plus ou moins large de services. Terrasse commune avec barbecue, laverie, salle de sport, piscine, sauna, salle de réception, le tout réservé aux locataires.
Le logement en maison ne nous convenant pas, nous avions choisi un complexe datant des années 60 mais en pleine rénovation, le Rockhill, dans le quartier du Mont Royal, près de l’oratoire Saint Joseph.
Malheureusement les avis que nous avions pu recueillir sur internet à propos de ces logements ne nous ont pas emballés. Travaux de rénovation sans fin, bruit incessants, poussière due aux travaux, aucun commerçant prêt à occuper les locaux du rez-de-chaussée… Mais qui sait ? Ces soucis ne seraient peut être que temporaires ? Et être près du centre-ville est un avantage. Nous avons donc planifié une visite.
La visite n’a fait que confirmer nos craintes. Appartements rénovés hors de prix, appartement non rénovés tout juste abordables, partie communes hors d’âge, bref. Au moins nous étions fixé. Pas de Rockhill.
L’après-midi même, nous visitions un autre complexe immobilier. Dans l’arrondissement de LaSalle (non non, il n’y a pas d’erreur, il y a bien une majuscule au milieu du nom). Plus excentré mais tout proche d’une station de métro, et à deux pas d’un grand parc, d’un centre commerciale complet et d’un cinéma. En arrivant dans le quartier un sentiment de bien être nous a envahit.
Ces appartements sont certes aussi en travaux, mais ici pas de rénovation. C’est tout neuf ! De grandes surface, de grand placards, de belles terrasses, beaucoup de lumière, le tout semi-meublé (laveuse, sécheuse, frigo, cuisinière, lave-vaisselle fournis). Et en prime, une salle de sport en prévision au rez-de-chaussée. Nous avons visité plusieurs logements dans cet immeuble et sans nous concerter nous sommes « tombés en amour » pour le même appartement.
Bon. Vouloir un appartement n’est pas tout. Il faut pouvoir se l’offrir, même pour une location. Et en tant qu’étrangers fraîchement débarqués, sans adresse, sans attache, et surtout sans emploi, nos espoirs de voir notre dossier accepté étaient plutôt minces (et complètement impossible en France). Heureusement l’agente immobilière avait déjà arpenté le même chemin que nous. Française d’origine, elle aussi a émigré au Canada il y a quelques années par la biais du PVT. Elle a donc compris notre situation, et après deux rendez-vous et une preuve de fonds de notre part, elle nous à téléphoné pour nous annoncer l’acceptation de notre dossier !
Nono&Nono seront bientôt LaSallois !
Heureuse ! 💙💛