Il est 6h et Virgule et Virgulette n’ont plus sommeil. Encore décalés, voire décalqués. On a eu un peu froid, parce qu’on a dormi avec les fenêtres ouvertes (mais moustiquaires fermées) et que nos sacs de couchage sont un peu légers. On se rendort en attendant que les oui-ouis émergent.
Dring ! 9h, ça émerge, difficilement, sous le prétexte que quelqu’un aurait fait tourner un moteur diesel dans le cabanon cette nuit (note de Nono à l’intention de nos aimables lecteurs : Virgule ronfle comme un Ford Interceptor). N’importe quoi !
Il fait un soleil resplendissant et nous décidons de manger dehors sur la belle table de camping. On tient 1 minute et on se replie dans le cabanon. ILS sont encore là, les moucherons, les moustiques, tous les trucs en .BZH… euh pardon, en .BZZZZZZZ. On finit de tout ranger à 11H et on part faire le tour du parc de la Mauricie, parce que « y’a des points de vue ». Lac, virages, forêts, cyclistes, lac, forêts, virages, virages, cyclistes, forêts… point de vue magnifique (le passage).
Et on repart, on a 4 heures de route vers Petit Saguenay. Théoriquement. Car on choisit de s’arrêter à Trois Rivières pour manger dans le restaurant « Le Sacristain » installé dans une ancienne église. Très bon, ambiance calme, tarifs raisonnables.
Ils passent plein de motard(e)s, bras nus, shorts, chaussures plates, casques en métal, mains nues. Ça nous hérisse le poil. On repart vers Petit Saguenay et on décide de passer par le chemin du Roy, qui suit le St Laurent (au lieu de prendre l’autoroute). C’est très joli, plein de très belles maisons, des vues qui font envie.
Mais on se met tranquillement 3 heures de plus dans la vue et quand on se « réveille », il est 17h, et il nous reste encore 3 HEURES de route. On évite Québec, qui passe au loin sur notre droite avec le château Frontenac et plus loin, les chutes de Montmorency. On reviendra.
Et on arrivera fatigués, affamés, cuits, à 20h30 dans notre gîte. Heureusement, notre hôtesse, Clara, attendait toujours. A 11h, tout le monde est dans le lit et on se réveillera … quand on sera reposé demain !