La gentillesse des Madelinots

Certes, nous avons généralement toujours été bien reçus partout où nous sommes allés depuis notre départ.

Mais est-ce la manière de vous accueillir au restaurant avec ce « allez vous bien? », est-ce ce sourire très présent et naturel, même avec les inconnus que l’on croise et qui nous lancent « bienvenue aux iles ! ».

Est-ce l’attention portée par les serveurs durant les repas avec la question « est-ce à votre goût ? », ou le naturel des conversations que nous engagions et qui se déroulaient très vite comme si on se connaissait depuis longtemps ?

Probablement la somme de tout cela et qui fait que les Madelinots nous sont apparus comme des gens très accueillants et ouverts. Cela a contribué à rendre notre court séjour aux îles de la Madeleine fort agréable.

4 réflexions au sujet de « La gentillesse des Madelinots »

  1. Mais TOUS les Québécois sont aimables… (hum…)
    C’est un fait que les Madelinots et les Gaspésiens sont proverbialement amicaux. Cela dit, je garde un souvenir ému de l’hospitalité française (hors Paris, s’entend). Il faut dire qu’un accent québécois était un atout à l’époque (1979-1982). Je trouve que les Français sont très durs entre eux mais deviennent plus aimables dès qu’ils ne sont plus en compétition avec leurs compatriotes.

  2. Oula 1979 ça ne rajeunit personne. Les français ont en effet – parfois – plus d’égard envers les québécois car leur accent les amuse, mais cela est parfois condescendant …
    Nous quittons Cap Breton en direction du Quebec où nous retrouverons bientôt les québécois qui devront rivaliser avec les madelinots 🙂

    1. En effet, j’ai senti à l’occasion une certaine condescendance, mais seulement à Paris. Peut-être qu’à l’époque les Français n’étaient pas encore saturés de chanteurs québécois ? Je me souviens également des essais d’imitation de notre accent. C’est un francophile qui vous le dit : l’imitation d’accent québécois par les français est à la hauteur de leur prononciation anglaise. Même les Français installés au Québec n’y parviennent pas, c’est dire !
      Oui, j’ai connu la France giscardienne où on parlait encore en ancien francs…

      1. Pour la prononciation, tout cela est une affaire d’oreille musicale. Et les français n’ont globalement aucune éducation musicale, car leur approche de l’éducation est toujours magistrale et souvent pénible. Ainsi les français ne savent ni parler d’autres langues ni même chanter. Ils ont d’ailleurs des goûts musicaux douteux – raison peut être de leur attrait pour les chanteurs québécois ? 🙂

        Giscard dites vous ? Notre seul dinosaure encore vivant…

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