Ce matin, c’est pire qu’hier. Il pleut comme vache qui pisse. On décide d’aller quand même visiter la forteresse de Louisbourg, car le Cabot Trail, (ROUTE PANORAMIQUE) par un temps pareil, autant oublier.
On a 4 heures de route aller-retour. Au moment de partir, on voit une dame dans une voiture, garée dans l’allée. Elle se dirige vers la maison une fois que nous sommes passés. Après vérification, c’est Wilma, la cleaning lady, qui vient nettoyer… alors que nous devons passer encore une nuit dans la maison.
Coup de téléphone au proprio, qui s’excuse en fin de journée de son erreur. Ouf ! Vu le prix de la location, on préfère ne pas payer un surplus.
Direction Louisbourg, sous une pluie qui redouble, un brouillard qui ressemble de plus en plus à des nuages bas. Arrivée à 1h30, on nous annonce à l’accueil que le soleil est prévu pour demain, ainsi que l’ouverture de tous les batiments du site. De toutes façons, on est là, il n’y a pratiquement personne, donc, on y va. Et nous recherchons immédiatement … un endroit où manger, bien sûr.
L’hôtel de la Marine nous reçoit, pour manger des plats de l’époque 1700 : une cuillère, un auge en étain, et une soupe de pois avec du pain. Miam ! On peut aussi avoir du boeuf ou du poisson avec des légumes. Et le terminal de paiement est caché … sous une serviette en lin.
La visite est très instructive, car les bâtiments ouverts sont habités par des comédiens en costume, qui nous racontent avec conviction et parfois avec humour la vie de l’époque. La pluie a cessé, il fait très humide, le brouillard est partout et il fait chaud. Virgule pousse Virgulette en haut des remparts, histoire de se faire les muscles des jambes.
On assiste à une explication sur le chargement des canons, qui tirent une fois par jour…. à partir de demain. Hin, hin, hin….
17h30, le site ferme. Nous rentrons sous un ciel de plus en plus clair et haut. En arrivant au gite, le temps est beau 2 heures, juste le temps de faire un BBQ. Et puis…. il repleut. Allez, demain, on a 5h de route vers Québec.
Et toujours pas de baleines.
Si je vous lis bien : Le climat a l’air pourri, là-bas au Canada : pire qu’en Bretagne, c’est dire !
A cap breton nous avons en effet eut deux jours pluvieux. Mais le reste du temps il a fait très beau…
Je connais un nono qui devait être content d’avoir un peu de pluie… Non ? 😉