Il s’appelle Xavier. Celui qui hier fut la victime de la bêtise profonde, aujourd’hui malheureusement devenue banale. Victime d’un acte lâche et méprisable. C’est de son nom dont je veux me souvenir.
De ceux qui il y a quelques semaines ou plusieurs mois, sont tombés sous les balles ou les bombes de fanatiques, de ceux qui aujourd’hui manquent à leurs proches, ou sont blessés dans leur chairs ou leur âme, je veux me rappeler leur nom.
Je ne veux pas entendre le nom des fous. Je ne veux pas qu’ils soient les « héros » de ces évènements. Je veux les ignorer car ils ne méritent même pas que leur nom soit entendu. Seuls comptent celui des victimes, de ceux qui méritent notre amour, notre bienveillance, notre humanité.
Ils n’auront pas ma haine. Ils n’auront pas ma peur. Ils n’auront pas mon renoncement.
Il s’appelle Xavier, celui qui est tombé hier, victime d’un lâche. C’est aux proches de Xavier, que nous envoyons nos pensées. Il faisait son travail, à Paris, celui de protéger la vie humaine.
Il s’appelait Xavier.